Dans un cadre intimiste, propice à l’écoute, nous ferons la belle part à la guitare avec Gareth Dickson et ses folksongs nimbées de reverbe et d’écho aux réminiscences d’un certain Nick Drake et avec le duo [kataplismik] et ses compositions instrumentales de guitare classique. http://www.garethdickson.co.uk http://www.kataplismik.com A la Chapelle de l’Hôtel-Dieu accès en voiture et parking par la rue de Saint-Malo, ou à pied par la rue de la Cochardière Ouverture 20h, début 20h30 précises 5 euros
Gareth Dickson à la Chapelle de l’Hôtel-Dieu le 11 septembre
Mississippi Records On Tour le 18 septembre à la Cité : Lori Goldston + Marisa Anderson + Dragging An Ox Through Water
Une soirée consacrée à Mississippi Records, le disquaire et label culte de Portland en présence de l’un de ses co-fondateurs, Eric Isaacson, et des trois artistes Lori Goldston, Marisa Anderson et Dragging an Ox Through Water.
Isaacson y dévoilera sa nouvelle projection « A Cosmic and Earthly History of Recorded Music According to Mississippi Records » qui illustre une histoire de la musique enregistrée de la « naissance de la première étoile jusqu’aux obscures années 80 ». Sous la forme d’une déferlante sonore et visuelle destinée à donner un sens d’émerveillement à son public, cette présentation abordera :
– les modèles cosmiques s’apparentant à une forme de musique générée par les étoiles naissantes et mourantes
– les motifs musicaux dans la Nature qui suivent les mêmes principes que la Musique
– l’histoire non-dite des technologies d’enregistrement primitives ( archéoacoustique, Katzenklavier, Phonautographe…)
– l’avènement du blues, du rock’n’roll et d’autres formes de musiques américaines révolutionnaires et leur destruction subséquente par les forces au pouvoir
– des messages d’espoir pour le futur
– de vibrantes vidéos d’archives de quelques-uns des plus grands musiciens de la Terre dont Bo Diddley, Rosetta Tharpe, The Collins Kids, Gary Davis et les Staple Singers
Mississippi records a produit quelques deux cents LP et cassettes et redonné vie à des disques rares ou oubliés, sans budget, publicité ou promotion d’aucune sorte à la seule force du Do-It-Yourself, d’artistes parmi lesquels : Fred McDowell, Mahmoud Ahmed, Irma Thomas, Dog Faced Hermans, George “Bongo Joe” Coleman, Kleenex/Liliput, The Georgia Sea Island Singers, The Clean, Alamayahu Eshete, Dead Moon, Clara Rockmore, The Ex, Washington Phillips, Philip Cohran & The Artistic Heritage Ensemble, G.I. Gurdjieff, Tara Jane O’Neil, Marisa Anderson, Peter Buck et Michael Hurley.
La projection sera suivie des concerts de Marisa Anderson, Loi Goldston et Dragging An Ox Through Water :
Lori Goldston est une violoncelliste, compositrice et professeur basée à Seattle.
De formation classique et rigoureusement « dé-formée » elle s’est forgée une voix originale et engagée. En constante recherche elle explore sans répit les frontières qui séparent genre, discipline, temps ou géographie. Elle a tourné avec Nirvana (apparaissant sur leur Unplugged) et enregistré avec Earth. Ses nombreuses collaborations incluent Mirah, Jessika Kenney, David Byrne, Jherek Bischoff, Malcom Goldstein, Matana Roberts, Cat Power, Ellen Fullman, Kimya Dawson, John Doe, Embryo, the Wedding Present, Laura Veirs, Secret Chiefs 3, Portland Cello Project, Angelo Spencer et les Hauts Sommets, Marisa Anderson, Your Heart Breaks, Trey Gunn and Pat Mastelotto, Ô Paon, Tara Jane O’Neil, LeRoy Bell, Ed Pias, Byron Au Young, Christian Rizzo, Threnody Ensemble, Cynthia Hopkins, 33 Fainting Spells, Vanessa Renwick, Lynn Shelton…
Brian Mumform alias Dragging an Ox through Water, propose des chansons enracinées dans les traditions folk et country mais rompues et agrémentées de textures de larsens, de grésillement de cassette ou d’oscillateurs faits maison.
Brian Mumform a collaboré avec entre autres : Tara Jane O’Neil, Sally Timms, Chris Johanson, John Wiese, John Gruntfest, Makino Takashi, John Butcher, Gino Robair, Fred Lonberg-Holm, Weasel Walter, Vic Chesnutt, Jackie-O Motherfucker, Pete Swanson.
Marisa Anderson est une guitariste et multi-instrumentiste installée à Portland. Inspirée par le blues du Delta, la guitare ouest africaine, la musique des Appalaches, la country & western, le gospel et douée d’un jeu fluide et aérien, ses compositions instrumentales concentrent l’histoire de la guitare et étirent les confins de la tradition. Elle a tourné avec Godspeed You! Black Empereror, The Devil Makes 3 et participé à l’enregistrement de « Are We There » de Sharon Van Etten.
Ouverture 19h30
Début de la projection 20h
8 euros en prévente (Blind Spot ou Office de tourisme de Rennes) – 10 euros sur place
Salle de la Cité (accès par la rue d’Echange)
Classé dans 'youpsâ - concerts, etc..., nouvelles
CJ Boyd à la Maison de la Grève le 28 mai
CJ Boyd est un bassiste compositeur/improvisateur originaire de Californie. Il a vécu dans de nombreuses villes des Etats-Unis et d’Europe et lui et sa musique sont toujours en mouvement. CJ a commencé à jouer de la basse à quatorze ans et à se produire et enregistrer en 2001. Il est en tournée perpétuelle depuis mars 2008, se déplaçant au volant de sa «jambulance», ambulance propulsée à l’huile végétale et il est passé expert dans « l’art subtil de toujours être chez soi, où que l’on soit ».
Si la majeure partie son temps est consacrée à ses performances instrumentales en solo muni d’une basse électrique, de son harmonica et sa loopstation, citant aussi bien pour influences Steve Reich, Charles Mingus ou Godspeed, il n’en demeure pas moins impliqué dans de nombreuses collaborations avec notamment son ensemble à formation variable Kirtan Choir où il tient la contrebasse, ou les groupes Rhonva, Shy Hunters et Move. Il est également à la tête du label Obsolete Media Objects, et vient de terminer la réalisation d’un projet de compilation de reprises de Kate Bush au profit de reproductive rights organizations, auquel ont pris part Nona Invie de Dark Dark Dark et Liz Wolf de Why?.
http://cjboyd.bandcamp.com/
A la Maison de la Grève
37 rue Legraverend à Rennes
Entrée libre – 20h30
Pierre Bensusan et Emmanuelle Parrenin au Jardin Moderne le mercredi 12 février
Une soirée acoustique à ne pas manquer avec l’éminent guitariste Pierre Bensusan et en première partie Emmanuelle Parrenin. Une affiche assez unique, sous forme de retrouvailles entre deux artistes majeurs dont les chemins se croisèrent dans les années 1970 : Emmanuelle Parrenin en 1974 jouait de la vielle sur le premier album de Pierre Bensusan et lui-même assistait en tant qu’observateur aux sessions de Maison Rose en 1977.
Le mercredi 12 février au Jardin Moderne
Ouverture 20h – début du concert 20h30
10 euros en réservation, 12 euros sur place
Pour retirer des places rendez-vous :
chez votre disquaire Blind Spot au 36 rue Poullain Duparc
chez votre magasin de guitares préféré Guitare N Ko au 50 rue d’Antrain à Rennes.
Pour ceux qui ne peuvent se déplacer il est possible de réserver en ligne ici : http://www.tourisme-rennes.com/reservation-concert-rennes-bensusan-parrenin.aspx
Ceci jusque 18 h mercredi 12, la billetterie sur place sera ensuite ouverte pour 20h.
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« Pierre has really created something, I love what he does »
Doc Watson
« Pierre, what you do with folk music, and how you transcend all these various idioms to bring them into to the language spoken today is very important, don’t stop! »
Pete Seeger
Elu Meilleur Guitariste de World Music par les lecteurs du Guitar Player Magazine aux USA en 2008, Pierre Bensusan est un compositeur, guitariste, chanteur, un aventurier de contrées insolites, qui fait partie des rares musiciens français d’aujourd’hui qui jouissent d’une renommée planétaire.
Né en 1957 à Oran, sa famille « rapatriée » s’installe dans la banlieue de Paris lorsqu’il a 4 ans. Il commence l’étude du piano à 7 ans, puis à 11 ans, découvre le Folk, Bob Dylan, et apprend la guitare en autodidacte.
La reconnaissance ne se fait pas attendre et dès l’age de 17 ans, il enregistre son premier album, Près de Paris, qui se voit attribuer la Rose d’Or et le Grand Prix du Disque Folk du Festival de Montreux, en Suisse. Après une constante présence en France dans les Années Folk, Pierre tourne principalement en Amérique du Nord grâce notamment à Pete Seeger et Joan Baez qui l’aident à obtenir un visa de travail – ses disques sont par ailleurs édités sur l’excellent label Rounder aux USA; dans les pays Anglo-Saxons, dans toute l’Europe ainsi qu’en Asie. Il s’impose rapidement comme une voix unique dans le monde de la guitare, par son usage exclusif de l’accordage en dadgad et sa capacité à marier de nombreuses influences, des musiques traditionnelles au jazz avec une virtuosité toujours éloquente.
Avec quarante ans de carrière à son actif, ses admirateurs vont de Doc Watson à… Steve Vai, qui sort ses derniers albums aux USA sur son label.
Emmanuelle Parrenin a pratiqué et pratique encore le collectage de chansons traditionnelles en zone rurale, la danse contemporaine ou l’art-thérapie. Elle chante et joue de la vielle à roue, diverses harpes, du piano à pouces, de l’épinette des Vosges, du dulcimer, des bols chantants. Figure fondatrice de la scène revivaliste folk en France, elle a écumé festivals et MJC et a joué avec Gentiane ou Mélusine.
Elle est pourtant surtout connue pour avoir enregistré il y a trente ans un disque d’une beauté énigmatique : Maison Rose que des snobs du monde entier s’arrachent sur eBay : le disque de post-folk ultime entre chants traditionnels et expérimentation électro-acoustique.
Aujourd’hui, elle dépoussière son instrumentarium pour réinterpréter certaines de ses anciennes chansons, ainsi que de nouvelles co-écrites avec Flóp. De cette collaboration naissent contre toute attente Maison Cube, son deuxième album à paraître le 31 mars 2011 sur le label Les Disques Bien, et un nouveau spectacle, « D’une maison l’autre » (création au Lieu Unique, scène nationale de Nantes le 15 avril 2011).
Elle sera accompagnée de son fils Matthieu Fromont à la guitare, aka Mr Bo Weavil, bluesman cité en estime par Ben Harper.
Frank Fairfield au Mondo Bizarro le mardi 28 janvier
Frank Fairfield sera de retour à Rennes après un premier passage à l’institut franco-américain en 2010. Son nouveau 45 tours vient tout juste de sortir sur le label de Jack White Third Man Records.
Craig Shaffer ouvrira la soirée avec son mountain dulcimer et ses boucles de voix.
Ghost to Falco et Known as Numbers à la Bascule le mercredi 6 novembre
Ghost to Falco est le projet d’Eric Crespo, basé à Portland, qui prend forme en 2001 en solitaire, s’accompagnant alors de boucles de guitare, de synthés analogiques ou de field recordings. A force de concerts et de scènes partagées avec des groupes tels que Xiu Xiu, Deerhoof, Mount Eerie… Ghost to Falco devient peu à peu une institution underground et une foule de musiciens viendront lui prêter leurs talents le temps d’une tournée ou d’une session, comme en témoigne son LP Exotic Believers avec les appartions de membres de Au, Horse Feathers, Shaky Hands, Castanets, Ohioan, Parenthetical Girls, Brainstorm, Efterklang ou encore Eternal Tapestry.
Dans un style explorant les complaintes de loner folk claustrophobe, le minimalisme, les envolées post punk teintées de free jazz ou les guitares des grands espaces à la Morricone, Crespo a enregistré trois albums et deux EP, et c’est accompagné de Dana Valatka à la batterie et Andrew Endres à la basse qu’il nous présentera son prochain chef d’œuvre à paraître, Soft Shield.
http://ghosttofalco.bandcamp.com/
Known as Numbers est un quatuor nantais chant-guitare, violoncelle, basse et batterie proposant une musique aérée et en retenue, dans un registre sombre et électrique.
http://knownasnumbers.bandcamp.com/
A la Bascule
2 rue de la Bascule
20h30 – 5 euros
Paul Metzger le mercredi 23 octobre à la Bascule
En 1979 Paul Metzger perce innocemment quelques trous sur une guitare bon marché, alors las des conventions de l’instrument. Ceci sera le début d’un long processus de modification et de réinvention qui donnera forme à une guitare-sarod-cymbale et un banjo 23 cordes, instruments pour lesquels il enregistrera huit albums d’improvisation mêlant blues, musiques traditionnelles, ragas indiens et sa propre imagination.
Fort de quelques 500 concerts à travers le monde depuis ses premières apparitions en 2002, il a partagé l’affiche avec Gang Gang Dance, Low, Amen Dunes, Sir Richard Bishop et Jack Rose.
Il nous présentera son nouvel album Tombeaux, paru sur le label Nero’s Neptune.
A la Bascule
2 rue de la Bascule
20H30 – 6 euros
CJ Boyd et the Pealz à la Bascule le jeudi 10 octobre
CJ Boyd est un bassiste compositeur/improvisateur originaire de Californie. Il a vécu dans de nombreuses villes des Etats-Unis et d’Europe et lui et sa musique sont constamment en mouvement. CJ a commencé à jouer de la basse à quatorze ans et à se produire et enregistrer en 2001. Il est en tournée perpétuelle depuis mars 2008, se déplaçant au volant de sa «jambulance», ambulance modifiée dont le carburant n’est autre que de l’huile végétale et est passé expert dans « l’art subtil de toujours être chez soi, où que l’on soit ».
Si la majeure partie son temps est consacrée à ses prestations en solo armé d’une basse électrique ou d’une contrebasse, de son harmonica et sa loopstation, il demeure impliqué dans de nombreuses collaborations notamment Kirtan Choir, Rhonva, Shy Hunters ou Move. Il gère également le label Obsolete Media Objects, et mène en ce moment un projet de compilation de reprises de Kate Bush au profit de reproductive rights organizations, auquel ont déjà pris part Nona Invie de Dark Dark Dark et Liz Wolf de Why?
Avec the Pealz.
A la Bascule
2 rue de la Bascule
20h30 – 4 euros
Brian Smith et Bri E.Bohu à la Bascule le vendredi 4 octobre
Brian a grandi au milieu des fermes, forêts et montagnes de Willamette Valley en Oregon. Inspiré par son frère aîné, il commence à jouer de la guitare à l´âge de quatorze ans. Un an plus tard, il enregistre déjà ses premières chansons. Depuis, il a écrit et enregistré plus de 450 chansons et a fait cinq tournées sur la côte ouest des Etats-Unis, a joué en Equateur, au Pérou et ainsi que dans plus de vingt pays européens. Il a créé un album contenant plus de quarante chansons personnalisées pour chacun de ses amis les plus proches. Il a aussi été président de la Guilde des musiciens de l’Oregon State University pendant deux ans, et a fondé son propre festival de musique ainsi qu’un collectif de music DIY à Corvallis, Oregon, qu’il a géré pendant trois ans. Brian est actuellement en tournée permanente et vit son rêve.
http://themusicofbriansmith.com/
Avec Bri E. Bohu :
A la Bascule
2 rue de la Bascule
20h30 – 5 euros
'Youpsâ 